Description
Avant-propos de Sri G.D. Savarkar.
Cette brochure, publiée en 1939, constitue le premier texte politique de Maximiani Portas, qui venait d’adopter le nom hindou de Savitri Devi (“ déesse du soleil “).
Avec Warning to the Hindus, Savitri Devi s’engageait résolument en faveur du nationalisme hindou. L’Inde était alors en ébullition, sentant approcher l’heure de l’indépendance, et la montée de l’Allemagne nationale-socialiste en Europe était souvent vue comme une occasion de secouer le joug britannique.
Il faut noter que Savitri Devi, malgré quelques circonlocutions prudentes, apportait son appui à la tendance la plus dure, c’est-à-dire au nationalisme hindou de l’Hindutva, et non pas au nationalisme séculier et pro-occidental du Parti du congrès. Savitri Devi déclarait sans ambages dans sa brochure : « l’hindouisme est la religion nationale de l’Inde, et il n’y a pas de vraie Inde en-dehors de l’Inde hindoue ».
Quoi qu’il en soit, cette brochure pro-hindoue de Savitri Devi, qui fit un certain bruit dans l’Inde de l’époque, apparaît en fait comme un complément au flamboyant manifeste du nationalisme hindou : le fameux Hindutva de V.D. Savarkar, publié en 1923. Mais Savitri Devi, étant d’origine européenne, apportait l’éclairage d’une vision extérieure, ainsi que son sens européen des réalités pratiques et politiques.
Savitri Devi avait aussi une autre idée en tête en soutenant l’Inde hindoue : défendre le dernier bastion du paganisme aryen, supplanté en Europe par le christianisme levantin. En défendant l’Inde hindoue, elle défendait aussi la possibilité d’une reconquête de l’Europe par le paganisme. Le paganisme indien donnant la main au paganisme européen : voilà quelle était l’idée lointaine de Savitri Devi.
Savitri Devi, ces deux prénoms – profondément symboliques – signifient “La puissance du Soleil ». Ils ont été portés par une française dont bien peu se souviennent qu’elle se nommait Maximine Portas.
Installée en Inde en 1932, après de brillantes études universitaires, la jeune européenne y épousera un brahmane – Asit Krishna Mukherji – et participera à la lutte pour l’indépendance de ce pays au sein du courant le plus radical du nationalisme indien.
Du lendemain de la seconde guerre mondiale à son décès au début des années quatre vingt, elle vivra entre deux mondes : l’Europe et le sous-continent indien. Dans chacun de ceux-ci, elle mènera le même combat pour la défense de la race aryenne.
Auteur de nombreux ouvrages, dont le célèbre SOUVENIRS ET RÉFLEXIONS D’UNE ARYENNE qui fut longtemps interdit à la vente en France, elle deviendra une référence mythique pour beaucoup. En présentant, dans ses écrits, Adolf Hitler, comme un avatar du dieu Vishnu, elle contribuera à la naissance d’une interprétation religieuse et ésotérique du national-socialisme.