Nos Belles Années de Plomb

Gabriele Adinolfi


24,00



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Informations complémentaires

Auteur(s)

Gabriele Adinolfi

Editeur

AVATAR Editions

Date

15/09/2021

Collection

Idées en Mouvement

Pages

302

Dimensions

148,5 x 210

Dos

Broché

Isbn – Ean

9781907847592

Format

Livre

Autre

2e Edition Revue & Augmentée

Description

Terza Posizione et la Droite Radicale Italienne dans l’Orage de la Lutte Armée et de l’Exil. Deuxième Edition Revue et Augmentée.

Dès la première moitié des années 70, l’Italie est plongée dans la période trouble et agitée des Années de plomb. Durant cette guerre civile larvée où « tuer un fasciste n’est pas un délit », une répression impitoyable s’abat sur les organisations Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale, tandis que les formations communistes révolutionnaires se lancent dans la lutte armée et le terrorisme.

Une poignée de jeunes nationaux-révolutionnaires romains fonde alors Lotta Studentesca en 1976. Rapidement, cette organisation s’élargit pour se transformer en Terza Posizione. Désireux de remettre en cause le contrôle atlantiste d’une partie de l’extrême-droite, ce mouvement révolutionnaire autonome se singularise rapidement dans sa mouvance d’origine. « Ni Front rouge, ni réaction ! » : fidèle aux idées traditionnelles et à une éthique guerrière exigeante, il s’imposa physiquement sur le terrain en évitant le piège de l’escalade de la violence et du terrorisme.

Sur le plan international, Terza Posizione affirma vigoureusement une volonté d’indépendance nationale pour l’Italie et le continent européen face au duopole américano-soviétique de l’époque, et apporta son soutien aux mouvements nationalistes révolutionnaires du tiers monde, tout en évitant l’écueil de la surenchère gauchisante. Tout cela devint inacceptable pour les structures contrôlées par les Américains qui tentèrent de faire endosser à Terza Posizione le meurtrier attentat de la gare de Bologne d’août 1980. La répression qui s’ensuivit décapita le mouvement et provoqua la fuite de ses principaux dirigeants pour un exil européen de vingt ans…

Ce témoignage poignant d’une génération sacrifiée abonde en révélations sur les dessous de l’histoire politique italienne des cinquante dernières années et brise le monopole d’une historiographie partiale en offrant aux jeunes Européens l’évocation d’un mouvement qui fut, en de nombreux points, exemplaire.