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Douguine, Alexandre

Alexandre Gelievitch Douguine, né à Moscou le 7 janvier 1962, dans une famille de militaires, est un théoricien politique russe. Son père était officier du KGB et sa mère médecin.

Douguine est un patriote russe passionné, un intellectuel brillant et un fidèle de la religion orthodoxe (dans la branche traditionaliste des « vieux croyants » ). Il est marié et est père de deux enfants. Polyglotte, il parle pas moins de neuf langues, et a obtenu un doctorat en histoire de la science, en 2001, et un second en science politique, en 2004. Avec sa grande barbe et ses yeux clairs, il ressemble parfaitement à l’idée que l’on se fait du Russe typique. Il a installé son bureau à Moscou, à la Bibliothèque 27, en face du monastère Novodevechy, où sont enterrés nombre de personnages célèbres. Il est devenu l’un des intellectuels les plus influents de la nouvelle Russie.

Les débuts dans l’activisme politique

À la fin des années 1970, le jeune Douguine commença des études d’ingénieur à l’Institut d’Aviation de Moscou. Il était cependant déprimé par la grisaille de la société soviétique et était loin d’être un communiste modèle. Il entra bientôt en contact avec un cénacle d’intellectuels moscovites traditionalistes, versés dans l’ésotérisme et le mysticisme et hostiles aussi bien à la culture officielle soviétique qu’à l’« Occident décadent ». Les trois membres les plus importants de ce groupe étaient le poète Evgueni Golovin, le philosophe orthodoxe Youri Mamleiev et le mystique musulman azéri Geïdar Djemal (qui fonda le Parti de la renaissance islamique en 1991). Douguine fut très influencé par ces trois hommes, qu’il décrivit plus tard comme les « vrais maîtres de l’élite ésotérique de Moscou ». L’une des activités du cercle consistait à lire et à traduire en russe les livres (empruntés à la Bibliothèque Lénine) d’auteurs étrangers comme René Guénon, Julius Evola et Ernst Jünger. Douguine devint rapidement un membre actif de ce groupe, et sa première contribution majeure fut une traduction d’Impérialisme Païen d’Evola, qui circula, dès 1982, sous forme de samizdat. Julius Evola eut lui aussi une grande influence sur Douguine, en lui transmettant une vision-du-monde centrée sur la « Tradition » et sur les « racines hyperboréennes ».

Les activités d’Alexandre Douguine lui attirèrent rapidement quelques ennuis. En 1983, une littérature proscrite fut découverte chez lui ; il fut détenu par le KGB, soumis à un « examen mental » (on sait qu’à cette époque les autorités soviétiques avaient une fâcheuse tendance à enfermer leurs opposants dans des asiles psychiatriques) et expulsé de l’Institut d’Aviation. Les autres membres du groupe étaient aussi dans la ligne de mire des autorités, en particulier Djemal et Golovin, mais la perestroïka survint alors (à partir de 1985) et autorisa une certaine liberté d’expression. A cette époque, les premiers textes de Douguine commencèrent à circuler sous forme de samizdats. En 1987, il rejoignit avec Djemal le groupe ultranationaliste Pamyat, sans parvenir à s’entendre avec son dirigeant Dimitri Vassiliev. Tous deux quittèrent le groupe au début de 1989, car ils le trouvaient trop primaire et trop superficiel. En 1988, Douguine fonda la maison d’édition Eon et il écrivit son premier livre, Misterii Evrazii [Les mystères de l’Eurasie], qui fut distribué en samizdat. En 1989, des textes de Douguine furent publiés pour la première fois sous son nom dans une revue soviétique. L’année suivante, il voyagea en Europe de l’Ouest, où il rendit visite à des intellectuels de la mouvance néo-droitiste et traditionaliste comme Alain de Benoist et Claudio Mutti. Son hostilité envers l’Occident s’accrut et il se rapprocha du courant « national-communiste », en rencontrant le leader communiste Gennady Zyuganov. Il publia, cette même année, un nouveau livre : Puty Absoljuta [Les Voies de l’Absolu], et les éditions Eon prirent le nom révélateur d’Arctogaïa [Terre du Nord].

À la chute du régime communiste

Après la chute du communisme, Douguine s’opposa au régime pro-occidental et ultralibéral d’Eltsine. A partir de 1991, il écrivit dans le journal de l’opposition « rouge-brune », Dyen [Le Jour], dirigé par l’écrivain et journaliste Alexander Prokhanov, proche du Parti communiste. Dyen diffusa alors les idées eurasistes (avec la participation de S. Kurginjan, G. Djemal, etc.) ; c’est ainsi que les théories de l’ethnologue Lev Gumiliev (passionarité, ethnogenèse, superethnos, etc.) commencèrent à connaître un regain d’intérêt. Douguine, qui entra dans le comité de rédaction de Dyen, lança lui-même plusieurs journaux, dont le premier fut Giperboreyets [L’Hyperboréen]. Vint ensuite l’almanach Mily Angel [Cher Ange], essentiellement consacré au mysticisme orthodoxe. La même année, Douguine fit de nouveaux voyages en France pour participer aux colloques du Grece et de l’association Politica Hermetica.

Au printemps 1992, il organisa la venue à Moscou d’Alain de Benoist, de Robert Steuckers et de Jean Laloux qui participèrent à diverses réunions et rencontres dont une table ronde avec Alexandre Prokhanov et le député nationaliste Sergueï Baburin qui fut largement médiatisée.

En août 1992, une délégation du Front européen de libération qui avait à sa tête Jean Thiriart et composée de Français et d’Italiens, se rendit à Moscou. Elle rencontra Douguine et Prokhanov, mais aussi Yegor Ligachev, Gennady Zyuganov, Sergueï Baburin et le colonel Viktor Alksnis . À la fin de la même année, Douguine lança la revue Elementy (sous-titrée Evraziskoïe obozrenie [L’Observateur eurasiste]), conçue sur le modèle de la revue française d’Alain de Benoist, avec un dossier principal dans chaque numéro. Après un début prometteur (deux numéros sortis en 1992, deux autres en 1993), la revue connut une nette baisse de régime (et de tirage) mais continua tant bien que mal à paraître jusqu’en 1998, année où elle disparut.

En 1993, Dyen fut interdit par le gouvernement et se transforma donc en Zavtra [Demain]. Douguine cessa d’appartenir au comité de rédaction mais continua à collaborer avec Prokhanov jusqu’à l’avènement de Poutine, en 2000. La même année 1993, Alexandre Douguine avait rencontré l’écrivain de la contre-culture, Edouard Limonov (de son vrai nom Savenko). Exilé par les autorités soviétiques en 1974, Limonov avait résidé aux États-Unis (où il publia en 1979 son best-seller : It’s me, Eddie) et en France (dont il obtint la nationalité), avant de revenir en Russie en 1991. Douguine s’enthousiasma alors pour le « national-bolchevisme », une synthèse ultra-radicale d’esprit « révolutionnaire », née en réaction au cataclysme social de l’ère eltsinienne. Le 1er mai 1993, Douguine et Limonov signèrent conjointement un manifeste qui annonçait la formation d’un Front national-bolchevik.

Réactions à la situation politique

Soutenu par les milieux capitalistes occidentaux, Boris Eltsine avait lancé son programme de réformes ultralibérales le 2 janvier 1992, qui entraînèrent rapidement une baisse catastrophique du niveau de vie pour la population (ce qui fut qualifié de « génocide économique » par le vice-président Alexandre Rutskoy). Survint alors la « crise constitutionnelle russe » ; le pouvoir législatif (encore largement basé sur des structures de l’époque soviétique tardive) et le pouvoir exécutif entrèrent en conflit.

En septembre 1993, la crise politique atteignit un point de non-retour. Eltsine proclama son intention de poursuivre ses réformes et déclara dissous le Parlement (ce qu’il n’avant pas le droit de faire d’après la Constitution). Le Parlement refusa cette dissolution, démit Eltsine, et en appela au soutien de la population. Limonov et Douguine soutinrent cette « révolte » des députés, maladroitement dirigée par Khasbulatov (président du Parlement) et par l’ancien colonel de l’Armée Rouge, Alexandre Rutskoy. Finalement, la hiérarchie militaire bascula du côté d’Eltsine (qui bénéficiait aussi du soutien des États-Unis) et la « révolte » fut écrasée par la force. Le 4 octobre, Eltsine fit tirer au canon sur le Parlement, qui fut ensuite pris d’assaut. Douguine fut lui-même pris dans la fusillade dans le quartier d’Ostankino (devant le bâtiment de la télévision russe). La population dans son ensemble était hostile aux réformes ultra-libérales mais ne voulait pas non plus de retour en arrière et faisait plutôt confiance à Eltsine, « tombeur » du communisme en 1991 .
La création du PNB

Après ces événements d’octobre 1993, Douguine et Limonov créèrent le Parti national-bolchévique, avec Limonov comme figure charismatique et Douguine comme idéologue. Des liens furent établis avec la mouvance de la contre-culture rock/pop et le parti se dota d’un bimensuel du nom de Limonka . En 1995, Douguine se présenta comme candidat du PNB dans une banlieue de Saint-Pétersbourg, mais malgré l’appui bruyant de Kuryokhin, il n’obtint qu’un score négligeable. Ce fut sa seule excursion dans le domaine marécageux de la politique politicienne, un monde absolument pas fait pour un intellectuel mystique comme Douguine.

Douguine s’accrocha encore trois ans à la chimère d’un Parti national-bolchevique qui n’avait pourtant aucune chance de séduire l’électorat russe et qui resta un mélange étrange d’activisme, de provocation et de contre-culture, dominé par la personnalité trouble d’Edouard Limonov. Douguine quitta le PNB en mai 1998, emmenant avec lui un petit groupe de fidèles (la fraction « Révolution conservatrice », créée en 1994). Limonov poursuit, pour sa part, sa ligne extrémiste et finit par avoir de sérieux ennuis avec le régime de Poutine, avant de rallier le camp des libéraux et de prôner une « révolution orange » pour la Russie .

Pendant sa période nationale-bolchevique activiste (1993-1998), Douguine obtint cependant quelques succès sur le plan culturel et métapolitique, sa véritable vocation. En septembre 1993, sa série Mystères du siècle (conçue avec Youri Vorobyev et centrée sur l’ésotérisme et l’occultisme) fut diffusée sur deux chaînes de la télévision russe. Entre 1993 et 1997, il publia plusieurs livres importants dont un épais traité de géopolitique : Osnovy Geopolitiky [Les Fondements de la géopolitique, 1997], sorte de « catéchisme eurasiste » qui a eu un très grand succès dans les milieux politiques et militaires russes. Le livre a bénéficié de contributions significatives de l’Académie militaire russe et connu quatre éditions successives. En 1996, Douguine créa le fameux site internet Arctogaïa qui diffuse la pensée eurasiste sur la toile mondiale. En 1997, il devint animateur du programme Finis Mundi sur la radio FM 101 de Moscou, et analyste géopolitique sur la radio Free Russia, y disposant d’une heure hebdomadaire. Finis Mundi, très appréciée des étudiants, fut cependant interrompue au bout de quatre mois. Toujours en 1997, Douguine lança une nouvelle revue Vtorzhenie [Intrusion], consacrée à la doctrine eurasiste. Enfin, à partir de 1996, plusieurs de ses articles parurent dans des publications militaires russes.

L’eurasisme

En 1998, Douguine trouva sa véritable voie : l’eurasisme, ou plus exactement le néo-eurasisme, puisque le premier mouvement eurasiste avait été fondé dans les années 1920 par des intellectuels russes de l’émigration (N. Trubetskoy, P. Savitsky, N. Alexeiev, etc.). Ceux-ci affirmaient que l’identité russe est née d’une fusion originale entre les éléments slave et turco-musulman, que la Russie constitue un « troisième continent » situé entre l’Occident (dénoncé comme matérialiste et décadent) et l’Asie. Le livre-manifeste du mouvement était d’ailleurs intitulé Tournant vers l’Orient (Petr Savitsky, 1921). Les eurasistes se démarquaient des nationalistes classiques et des slavophiles. Sans être communistes, ils n’étaient pas opposés à l’expérience soviétique, qu’ils regardaient comme la continuation de l’idée impériale russe.

Le néo-eurasisme de Douguine reprend ces idées mais il va plus loin. Il élève la théorie de Mackinder qui oppose thalassocratie et tellurocratie, « île mondiale » (l’Amérique) et « terre mondiale » (l’Eurasie), à la hauteur d’une explication de l’histoire. La civilisation thalassocratique, anglo-saxonne, protestante, d’esprit capitaliste, serait irréductiblement opposée à la civilisation continentale, russe-eurasienne, orthodoxe et musulmane, d’esprit socialiste. L’Occident, là où le soleil se couche, représente le déclin, la dissolution. L’Eurasie représente la renaissance, c’est le pays des dieux, puisque c’est là que le soleil se lève. Le but déclaré du mouvement néo-eurasiste est de constituer un grand bloc continental eurasien pour lutter à armes égales contre la puissance maritime « atlantiste », qui représente le « mal mondial » entraînant le monde vers le chaos. Ainsi l’eschatologie se mêle à la géopolitique.

Dans le contexte strictement russe, c’est une sorte de troisième voie située entre l’orientation pro-occidentale ultralibérale (qui s’est vite révélée désastreuse pour la Russie) et la nostalgie du passé communiste, tout en évitant les excès démagogiques du populisme extrémiste et du nationalisme étroit (mouvements du style Pamyat, Parti national de l’unité, Jirinovski, etc.). Douguine définit lui-même son mouvement comme un « centre radical » et comme « le premier parti géopolitique » (le logo du parti est assez parlant à cet égard). L’eurasisme s’intéresse à tous les sujets – même les plus surprenants -, il a une théorie sur tout, absorbe toutes les nouveautés et les digère (« C’est un système agressivement ouvert », selon le mot d’un commentateur occidental). Avec Douguine, l’eurasisme n’est plus une simple idéologie politique, c’est un système de pensée et une vision-du-monde. Il n’est donc plus question de chimère « révolutionnaire » et le néo-eurasisme apparaît comme une doctrine sérieuse, beaucoup mieux adaptée à la nouvelle situation russe dans le contexte mondial. Douguine, qui dispose maintenant d’un think-tank complet (l’arme absolue dans la politique moderne), s’adresse en premier lieu aux élites politiques et intellectuelles russes.

Influence du mouvement eurasiste

Le néo-eurasisme connut rapidement un développement important. En 1998, Douguine devint conseiller à la Présidence de la Douma (occupée par le communiste Gennady Selezniev) pour les questions stratégiques et géopolitiques. Il eut aussi une forte influence sur nombre de partis et de politiciens russes, parmi lesquels A. Rutskoï, V. Jirinovski et G. Zyuganov (lequel reprendra nombre de thèses eurasistes dans le programme de son parti, comme dans son livre La Géographie de la victoire). La même année, juste après sa rupture avec le PNB, Douguine créa l’association culturelle nommée Nouvelle université qui attira un public largement étudiant. L’association organisa des conférences et des séminaires, avec comme intervenants A. Douguine, E. Golovin, G. Djemal, Y. Mamleev et bien d’autres.

En 1999, c’est la création du Centre d’expertises géopolitiques (entité consultative auprès de la Douma, pour les questions de sécurité nationale) dont Douguine devient le directeur. La même année, il se fit rebaptiser chez les « vieux croyants » [staroodbriadtsy], une branche traditionaliste de l’orthodoxie. En mars 2000, après la période cataclysmique du pouvoir eltsinien, ce fut l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine (qui était déjà Premier ministre depuis août 1999). Le nouveau président manifesta aussitôt une ferme volonté de reprise en main de l’État russe, avec une orientation beaucoup plus patriotique et moins servile envers l’Occident. Douguine, qui avait été un opposant acharné à Eltsine, choisit immédiatement de soutenir le nouveau pouvoir tout en tentant de l’« aiguillonner » dans un sens eurasiste et anti-atlantiste. Dès l’année 2000, Douguine s’exprima régulièrement sur l’un des sites internet du gouvernement russe (www.strana.ru). Il cessa aussi de collaborer avec Prokhanov, qui (tout comme Limonov) avait choisi de s’opposer de manière irréductible au nouveau président russe.

En avril 2001, Alexandre Douguine a créé le Mouvement social politique pan-russe Eurasia, qui s’appuie fortement sur les religions traditionnelles. Parmi ses dirigeants figurent le Mufti suprême de Russie Talgat Tadzhuddin, ainsi que des officiels bouddhistes et juifs (notamment le rabbin hassidique Avrom Schmulevich, dirigeant du mouvement Beat Artzein). Des figures militaires font aussi partie des organes de direction d’Eurasia, par exemple le général Klotokov et l’ancien conseiller de Eltsine, D. Ryurikov. Le mouvement bénéficie aussi d’un appui discret du Patriarcat orthodoxe. Avec l’eurasisme, Douguine a définitivement trouvé sa voie, tout en restant dans le sillage du régime Poutine, ce qui ne l’empêche pas de le critiquer lorsque celui-ci semble s’opposer trop mollement à l’expansionnisme américain.

En 2002, le mouvement Eurasia s’est transformé en parti politique, avec Alexandre Douguine comme président. Le parti a lancé un nouveau site internet (www.evrazia.org) et tente à présent de sensibiliser le public russe à ses thèses. A la fin de l’année 2003, Eurasia a participé aux élections pour la Douma au sein du bloc nationaliste Rodina (Patrie), qui obtint un résultat encourageant (9% des suffrages). Cependant, le processus électoral ne semble pas être un domaine prioritaire pour le mouvement de Douguine, qui préfère diffuser les idées eurasistes dans les milieux des décideurs russes et non-russes. En effet, un nouveau pas a été franchi en novembre 2003 avec la fondation à Moscou du Mouvement international eurasien, conçu comme une ONG, et qui déclare être représenté dans vingt-deux pays.

Si l’on regarde la Russie du début du troisième millénaire, il apparaît que les idées eurasistes y ont une influence certaine, et qu’elles ont séduit de larges franges du personnel politique et militaire, ainsi que des membres de l’entourage de Vladimir Poutine. Le président du Kazakhstan, Nursultan Nazerbaiev, est de même un partisan déclaré de l’eurasisme (dans sa capitale Astana, il a fait renommer l’université : « Université Lev Gumiliev »). Le vocabulaire eurasiste (par exemple, les références au « monde multipolaire ») est aussi largement utilisé par les élites russes et même par certains dirigeants européens. En 2001, le président Poutine a lui-même déclaré : « la Russie a toujours été un État eurasien ».

Alexandre Douguine est devenu un intellectuel de premier plan, dont les travaux sont pris en compte dans les milieux politiques russes. Le philosophe-géopoliticien, fils d’un officier du KGB et ancien membre de groupuscules extrémistes (mais comme le dit Malraux, « celui qui n’a pas été extrémiste dans sa jeunesse est un jean-foutre »), gravite désormais autour du pouvoir et commence à être fort connu en Occident (notamment aux États-Unis, où ses idées sont analysées attentivement).

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