Le Vrai Combat pour l’Amour d’Ariane

AVATAR Éditions vient de publier dans sa collection Polémiques un ouvrage réfractaire à toute classification : Combat pour l’Hémisphère Nord – L’Amour d’Ariane (comprendre les enjeux géopolitiques et spirituels des trente prochaines années).

La lecture de cet «essai en forme de roman» nous inocule la contagion de la libido sciendi, par son intégration de l’approche herméneutique, c’est à dire de la compréhension des dimensions du langage qu’opéraient la kabbale juive, la gnose hellénistique, l’ancien ésotérisme chrétien, et le soufisme musulman, univers dans lesquels André Archimbaud respire. Ces dimensions sont indissociables de l’inspiration mythique des livres du dévoilement qu’on nomme « révélation ».

André Archimbaud, qui vit à Montréal et a passé l’essentiel de sa vie dans le monde Anglo-Saxon, fouille les contradictions de la planète, et s’efforce de faire le tri entre les fausses oppositions et les vraies, dès lors que selon lui problème est clairement identifié : l’hégémonisme d’une élite américaine ivre de puissance matérielle, qui pense être en droit prendre le contrôle de tout l’hémisphère nord, autrement dit du moteur historique, culturel, économique et spirituel de l’humanité.

L’auteur présente de façon fort inattendue les origines et objectifs de cet « exceptionnalisme » américain dont il pense qu’il a désacralisé le monde, tout en nous décrivant la résistance d’un groupe eurasien  d’initiés réfractaires qui forment une vaste coalition à laquelle se joint de façon surprenante le Mahdi Jafar Al Sadiq. Tous mettent ainsi de l’ordre dans leurs priorités afin de recomposer ensemble le cadastre du monde en vue de lui restituer le sens du Sacré, de la Lumière, de la Justice.

Car ce livre géopolitique se présente principalement comme un parcours initiatique le long duquel, d’une poupée russe à la suivante, d’une fausse sortie à l’autre, d’une surprise à l’autre, le lecteur s’accoutumera progressivement à la dialectique de la Puissance et de la Connaissance. Ce qui le propulsera en une autre dimension, celle des « inversions intensificatrices d’inversions » de la conscience transcendantale, sphérique, qui révèle que depuis les cycles védantiques originels l’Occident a toujours été mobile, bref qu’il n’est plus aujourd’hui à l’ouest, ce qui entrouvre un cycle historique d’intenses perturbations. Et c’est en 2035 que se conclut l’ouvrage, occasion d’offrir un tableau futuriste, celui d’un monde animé par une Eurasie impériale, profondément spirituelle. Un monde multipolaire qui a annulé et récusé son XXe siècle « saturnien ». L’ouvrage se termine alors sobrement sur un relais passé entre ses deux héroïnes : celle de la narration présente (Atalanta), et celle de narration future (Ariane).

C’est entre ces deux narrations que se dessine ce « nouveau monde » où l’Amérique devient un État réduit à un tiers de sa surface actuelle, dirigé par la secte initiatique des qarmates, où des dizaines de millions de ses citoyens trouvent refuge en la nouvelle Eurasie, où la Chine est démantelée, où la Californie a disparu… Une suite sera-t-elle racontée? C’est à espérer! Archimbaud explique dans sa postface que cette capsule de temps (1989-2035) avait été à l’origine écrite pour la naissance de sa fille Ariane, à qui il voulait confier une carte et un compas afin de l’aider à sortir du labyrinthe.

Assis sur une puissante bibliographie internationale commentée en annexe de l’ouvrage, ce livre déroutant et « transversal » respire entre autre les électrons  de Raymond Abellio, René Guénon, Papus, Julius Evola. Il ouvrira à tous bien des perspectives, ainsi résumées par Olivier Adam dans la préface de l’ouvrage :

« Telle est la divine surprise que nous donne André Archimbaud de  nous entraîner à travers un roman à suspense dans la recréation mythique. Celle de l’itinéraire d’Atalanta jusqu’à Ariane, celle qui sait sortir de ces labyrinthes où s’affrontent tragiquement depuis des millénaires le rêve de la puissance et la puissance du rêve, tout au long de l’Histoire depuis l’essor de Sumer. Dans les péripéties d’une remontée du Nil et d’un voyage transsibérien vers Vladivostok, à travers un réseau de rencontres à New-York, Londres, Rome, Moscou, Istanbul, Tokyo, Athènes, Jérusalem, l’intrigue  progresse inexorablement vers sa fin, la fin de l’histoire tout autant que la fin de l’Histoire étant pourtant toujours remises en cause, comme dans la vie réelle. André Archimbaud, stratège d’affaires international autant qu’homme de méditation, dont la bibliothèque est océanique, fait communiquer des savoirs qui s’ignorent en général : herméneutique depuis Gémiste Pléthon à Raymond Abellio (à qui est dédié son roman), sociologie politique, économie, science des religions, géopolitique. C’est probablement ce background original qui lui a permis de dépouiller la défroque de «l’homme unidimensionnel» d’Herbert Marcuse, pour se lancer dans l’espace de l’interprétation »

Combat pour L’Hémisphère Nord – L’Amour d’Ariane – Comprendre les enjeux géopolitiques et spirituels des trente prochaines années (Essai en forme de roman) de André Archimbaud est disponible ICICLIQUER


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